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À Caen, ce jeune ingénieur a été formé en alternance et ne regrette pas
Sylvain Taphanel appartient à la première promotion de l’Ensicaen formée par alternance au métier d’ingénieur. Une nouveauté réussie.
Avec sa stature et son allure sportive, Sylvain Taphanel ne passe pas inaperçu lors de la cérémonie de remise des diplômes d’ingénieur de l’Ensicaen, l’école d’ingénieur de Caen. Originaire d’Ile-de-France, plutôt réservé mais avec un air sympathique, le jeune homme parle d’abondance lorsqu’il évoque son parcours universitaire. « En préparant mon bac technologique STI2D (Baccalauréat sciences et technologies de l’industrie et du développement durable), j’ai appris les bases de l’électronique. » Puis, Sylvain obtient un DUT GEII (Génie électrique et informatique industrielle) à l’IUT de Vélizy (Yvelines), ce qui lui permet de continuer ses études. « Ma deuxième année de DUT, j’ai eu la chance de pouvoir la préparer en alternance chez Thalès, fleuron français de l’industrie. Lycéen, je n’avais pas vocation à faire de longues études. L’entrée dans le monde de l’entreprise m’a permis de me rendre compte que j’avais envie de continuer à faire des études et d’aller un peu plus loin sur cette voie. »
« Les critères de mon choix »
Diplôme en électronique en poche, il postule avec succès pour l’Ensicaen qui ouvre, à ce moment-là, sa formation en électronique en alternance. « C’était vraiment les critères de mon choix. » En parallèle, le candidat à la formation en alternance doit également trouver l’entreprise qui l’accueillera. « Lors d’un salon, j’ai rencontré le directeur R & D de l’entreprise Factem. » Il s’agit d’une PME, leader en accessoires audio, implantée à Bayeux. Elle compte une soixantaine de salariés et on y développe principalement des produits acoustiques pour l’aéronautique et le domaine militaire. « Ça a tout de suite bien fonctionné avec l’entreprise qui est à taille humaine. Cela facilite le relationnel entre le personnel et c’est ce qui m’a conforté dans le choix de rester. Pour l’entreprise, c’est tout gagnant et pour moi, un CDI à la sortie de l’école, c’est également valorisant. Je ne connaissais pas du tout la région Normande et, au fil des trois années, j’ai beaucoup aimé. »